mardi, mai 31, 2005

The D(emission)-Day

Hey, Régine...

lundi, mai 30, 2005

Le blaireau du jour

- Un superbe dérapage totalement quelque peu maîtrisé sur sol carrelé (plus d'un an que je m'entraîne chaque jour que le Dieu du Taf fait, limite j'excelle) ;

- Une voix d'hôtesse (ou de cancéreuse de la gorge en stade terminal selon le point de vue où l'on se place) (note à moi même : apprendre le cri du canard en plastique qu'on égorge pour postuler comme voix off à la SNCF) ;

et hop, Davy Crockett est subjugué.

Mi and Maï Future Ex Niou Bosse

S'empêtrant les pieds dans sa jupe (digne de la grande époque du French Cancan), Régine s'est allongée de tout son long devant moi alors que j'arrivais.

Prenant mon plus bel air modeste, je lui ai dit que c'était très gentil de sa part de m'accueillir de cette façon et de reconnaître ainsi toute l'estime qu'elle me portait mais que ça me gênait quand même énormément.

J'ai comme la vague sensation qu'elle n'a que peu apprécié ma petite boutade matinale...

dimanche, mai 29, 2005

De l'importance du savoir-vivre

Cinéma d'Art et d'Essai, salle principale, vide.

Il s'installe du haut de son quasi deux mètres pile devant moi, et se retourne avec un immense sourire :

Ca ne vous ennuie pas si je fais sonner mon téléphone en plein milieu du film pour me lancer en hurlant dans une conversation inintéressante au possible ?

Seulement si vous attendez que je me sois munie d'un paquet de bonbons enroulés individuellement dans des emballages bruyants et si je peux vous bousculer une vingtaine de fois pour aller aux toilettes.

Naturellement.





Et sinon, le film...

halluciné,

comme le reste.

5 minutes dans la vie d'une Chfaik

Midi passé.

Je raccroche après avoir embrassé encore une fois Môman.

Les portes sont grandes ouvertes, les lieux presque déserts.

Le soleil innonde le hall de cette petite école par de grandes baies vitrées.

Quelques peintures à l'éponge d'artistes en herbe sont exposées.

Une minuscule casquette Donald oubliée sur une patère.

L'éternel petit sourire en coin au souvenir du récit que me fit ma grand-mère sur sa joie lorsqu'elle pu enfin avoir le droit de voter.

Le bulletin glisse.

Il lève son regard fatigué.

Deux fossettes apparaissent de part et d'autre de ses lèvres.

De fines rides naissent aux coins de ses yeux.

Oui, elle est très belle.

N'est-ce pas ?

Je regagne la rue.

Juste devant moi, le petit parc ombragé d'où me parvient déjà le chant des merles.


samedi, mai 28, 2005

Bulot cherche grotte à louer au fin fond du larzac pour une trentaine d'années

A toujours avoir le nez en l'air, ça vous oblige à cotoyer quotidiennement tout ces petits moments de solitude qui font que l'on voudrait ramper sous le premier tapis du coin, se planquer dans le moindre petit trou en attendant l'extinction de l'espèce humaine pour oser en ressortir.

Mais bien que douloureuse, et ce, surtout pour l'ego, il ne s'agit toujours que de situations tristement banales, citons en vrac le choc frontal avec un panneau, le coincage de talon dans la plaque d'égout, le freestyle sur sol verglacé, l'apparition spontanée, voire le surabaissage sauvage du niveau solesque, l'accompagnement odorifère de bijoulechienchienàsamémère, et j'en passe et des moins glorieuses...

Spourça qu'aujourd'hui, j'ai dit halte au traintrain ridiculesque, et pour innover dans cette routine murphique, j'ai voulu réaliser quelque-chose de grand, quelque-chose de beau, quelque-chose de marquant : La collision d'un chfaik pédestre contre un car de CRS à l'arrêt, tout gyrophares clignotants, lesté d'une dizaine de bourrins déguisés, à une heure de très grande affluence dans une des principales, si ce n'est la plus fréquentée, rue lyonnaise.

Me reste plus qu'à postuler pour le Prix Nobel de la Loose.

jeudi, mai 26, 2005

Retard indéterminé suite à incident voyageur...

Tout de même,

il faut en avoir vécu

pour que la seule solution envisageable

soit de se coucher sur les rails

...

mercredi, mai 25, 2005

skikonte tuvoi c le relatioNel

C'est pas que je m'intéresse pas à son avenir professionnel, à la viabilité de son projet, aux différents financements dont il peut faire l'objet, aux innombrables astuces pour réduire les frais, aux ruses pour louvoyer juste ce qu'il faut avec les lois, aux techniques à mettre en oeuvre pour créér, développer et fidéliser un fichier clientèle, aux conditions des potentielles remises fournisseurs et tout ces autres petits riens qui mettait son cerveau en émoi.

C'est juste qu'à 6 heures du matin en pleine prévision d'une longue et savoureuse grasse matinée, c'est pas vraiment le moment où je déborde d'empathie face à son énième utopie.

mardi, mai 24, 2005

Tragédie Chfaikienne en un acte

Acte1-scène1



Intérieur Jour



ChfaiksMum et Chfaik devant 4 poids d'altères empilées au milieu de la chambre pour aplatir une bosse du lino.



ChfaiksMum : "Tu feras attention à pas shooter dedans si tu te lèves cette nuit."



Chfaik : "Bah vi, je suis juste un peu polio hein, pas déficiente moteur."



******************************



Acte1-scène2



Intérieur Nuit



Long hurlement inhumain d'une Chfaik avec un gros orteil mutilé

Même les constantes se terminent un jour

Je ne m'attendais pas à ce que ce soit lui. Un jour, il faudra que je perde l'habitude d'ouvrir à tout va, sans demander qui est là. Qu'est ce que tu veux ? Habituellement nos cycles de rencontre sont plus longs, quelques jours de relations puis des mois, des années sans se voir. Plus de douze ans que cela ne dure pas. Les règles tacitement établies sont simples : pas de questions, pas d'attente, pas d'espèrance, pas d'obligation. Juste nos corps, à l'unisson, à l'occasion. C'est la première fois que tu m'accueilles comme ça... C'est vrai, d'ordinaire on attend d'avoir joui pour échanger quelques mots. Ses yeux se posent sur les cartons encore ouverts. Tu t'en vas ? Oui, loin, longtemps j'espère. Et nous ? Il n'y en a plus, il n'y en a même jamais eu, un toi et moi tout au plus. Qui est-ce ? Quelqu'un de bien, quelqu'un qui vaut la peine. Il n'y a plus rien à dire alors ? Ni à dire, ni à faire, ça s'arrête là. La main sur la porte, il hésite, se retourne. Tu l'aimes ? Oui, plus que je ne m'en serais crue capable. Il a de la chance. Doucement, j'ai refermé la porte et notre non-histoire.

lundi, mai 23, 2005

Briefing constatif de début de semaine :


- Mon dentiste joue les filles de l'air ;

- Le vernis à ongles ça handicap vachement ;

- Les fins de mois qui débutent le 15 sont peut être imputables à l'effet de serre ;

- Ma mére-grand perd la boule (ou alors elle s'est mise aux acides)

- Le formatage c'est comme les électrochocs, à court terme c'est spectaculaire, à long terme c'est dévastateur ;

- Se réveiller avec Radio-Vatican c'est vraiment hardcore ;

- Les réflexions du genre "je peux pas, il me manque des doigts" nuisent à la crédibilité d'une image intellectuelle ;

- La codeïne n'est pas un traitement préventif ;

- Je suis maintenant capable de ne pas hurler comme une forcenée en présence d'une énorme araignée (mais pas de 2 par contre).

- Je chante toujours aussi faux, mais je m'en fous

Soutien scolaire

A celui ou celle qui est tombé par là en tapant "que dire de la nuit des enfants rois" je résumerai mon analyse à ces quelques mots :

Ce livre est une merde.


En espérant que ça rende service...



(Ma prochaine critique littéraire et constructive basée sur des arguments forts et moults exemples portera sur "Le démon à la crécelle" de Georges-Olivier Châteaureynaud

Chfaikpivotiser)

dimanche, mai 22, 2005

Nonnisme et plaisirs...

Au début, il y avait un plan A, seul, unique (voire inique mais là n'est pas le sujet).

Et puis on a vu se profiler la rumeur d'un plan B, secret, camouflé, pour parer au camouflet.

Aujourd'hui, on emet même l'hypothèse d'un plan C.



Promis, je change de position dès qu'ils aborderont le point G

Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau...

Je me souviens du jour où ça a commencé.

J'étais toute môme, juchée avec lui sur l'énorme conduite de béton qui nous servait de QG. On devisait sûrement sur le coût prohibitif des roudoudous ou de la meilleure technique à adopter pour gagner en un coup aux billes lors des redoutables 10pas.

Et comme ça, il me balance "Tu sais, en fait, rien n'existe". Il m'explique alors que tout ce que je crois être n'est que le fruit de mon imagination, que la réalité, c'est le néant que je vois quand je ferme les yeux, qu'on ne vit pas avec les autres mais que c'est juste nos imaginations qui se frôlent, et tout un tas d'autres théories délirantes, pêchées je ne sais où.

J'ai du lui clouer le bec d'un "Moué, et ta soeur?" qui, il est vrai, n'était pas des plus constructif, mais néanmois très défoulatoire au vu du gouffre qu'il venait d'ouvrir sous mes pieds.

Je crois que c'est là, après quelques temps de profonde angoisse sur l'inexistence de mes parents, de mes frères et soeurs, des Kinder-surprise, que j'ai commencé à être résolument optimiste. Après tout, j'avais eu jusque là une vie rêvée somme toute assez agrèable et il me suffisait de penser que les problèmes n'étaient eux aussi qu'une illusion.

Plus le temps à passé et moins j'ai cru à son histoire, mais il me restait de cette théorie un grand détachement qui confine parfois au jemenfoutisme pur et simple, une tendance à m'évaporer dans la nature du jour au lendemain, l'obsession de ne pas laisser de traces mais surtout de n'en garder aucune.

Aujourd'hui, j'ai perdu ma belle indifférence, je n'ai plus aucune envie de détaler, j'ai découvert l'envie de construire. Mais je me réveille parfois au milieu de la nuit avec un goût d'angoisse sur les lèvres...

Et si tout n'était qu'illusion ?

vendredi, mai 20, 2005

Une fois de plus

Ne pas pouvoir se séparer de ces quelques grammes de papiers finement recouverts de tendres drosogrammes qui me font le sentir tout près de moi....

Les savants sont toujours de grands incompris

Je reconnais qu'il peut être troublant de pénétrer dans une librairie pour y découvrir les deux vendeuses la main soulevant généreusement leur vêtement, le nez plongé dans leur décolleté respectif, néanmoins, je voulais juste dissiper tout malentendu en précisant qu'il s'agissait d'une étude clinique sur les aléas répartitionnistes de Dame Nature et non pas d'une séance d'onanisme collectif A bon voyeur, salut

mercredi, mai 18, 2005

Et arrêtes de dire qu'on s'organise des partouzes régulièrement, spabon pour mon image de jeune fille

C'est surtout pour qu'il arrête d'étaler ma vie sexuelle et mes penchants pandobibliopététéchiste.


1) Combien lisez vous de livres par an ?

Grosso modo, avec une moyenne de 2/3 jours par livre, ça tourne dans les 150 (je déclare forfait s'il faut y ajouter, les journaux, revues, et autres parutions diverses et variées)


2) Quel est le dernier livre que vous ayez acheté ?

Dans les 7 derniers jours :

- 1275 âmes (Thompson)

- 1275 âmes (Pouy)

- Rwanda, un génocide français (Ba)

- Plaidoyer pour les sans papiers (Sitbon)

- Censure-moi (Bier)


3) Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

La nuit des enfants rois (Lenteric), bon spavrai, j'ai pas tout à fait fini mais presque. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est pas franchement transcendant...


4) Citez 5 livres qui comptent pour vous.

- Le messie récalcitrant (Bach) : parce que ma plus grande frousse, mon principal mantra, ma turlupinade récurrente, est que finalement tout ne pourrait être qu'illusion. (et aussi pour l'histoire de la découverte de ce livre qui pourraît n'être elle même qu'illusion).

- Erri de Lucca : parce que je suis folle de ses douces caresses textuelles, parce que c'est un poète qui s'ignore, parce que.

- L'insoutenable légereté de l'être (Kundera) : Parce que personne n'a jamais aussi bien saisi ce que la légereté pouvait avoir de monstrueux.

- Les belles endormies (Kawabata) : pour les fourmillements au bout de mes doigts.

- Zweig : pour ses descriptions quasi cliniques de sentiments insaisissables.

En même temps, cinq, c'est quand même vachement réducteur. Quid d'Edika qui m'initia aux joies du déjantage dès ma plus tendre enfance, de Rimbaud et ses mots éclatants de couleur, de Carr et ses atmosphères à la Whitechapel, de Doubrovsky et de sa douleur mise à nue, d'Adams et son grotesque virtuose, du sens de l'esthétisme de Slocombe, des petits riens tout doux de Delerm, du sens du mystère de Mary Higgins Clark (nan, j'déconne), et j'en passe, des pages et des pages...


5) A qui allez vous passer le relai et pourquoi ?

Bah, à personne, moi, les chaines, spatro mon trip. Disons qu'il est en libre service.



mardi, mai 17, 2005

Non, je suis pas supersticieuse, c'est juste que si ça peut aider...



L'Ubu nuit grave à la santé

- les femelles bonobos italiennes pratiquent l'onanisme dans les trains,

- mon pharmacien me prend pour un lapin de six semaines,

- on peut être lesbienne et homophobe,

- Dark Vador aurait fait un prêtre officiant tout à fait crédible,

- elle s'appelle Régine, s'habille comme une meneuse de revue, fait l'objet de tout les cancans, et c'est mon nouveau Boss.



Et même la codeïne à doses massives n'explique pas tout.

En somme, hantise du mal dedents

Plus de mains sous lesquelles frémir, plus de peau à parcourir, plus de lèvres à effleurer, plus de creux d'oreille où murmurer, plus de regard où se noyer.

Juste le vide effrayant des draps, l'absence qui entoure de ses bras, l'odeur de son corps s'évaporant peu à peu, le silence de la nuit à peine troublé de quelques mots désincarnés.

Etouffer ses maux après ses larmes, sentir l'absence oppresser, s'asphyxier de trop d'air.

Mais savoir malgré tout, que maintenant ce ne sont que les jours qui ne font que passer.

mercredi, mai 11, 2005

Turlupinade chfaikienne

Je reconnais que j'ai sans doute l'esprit tordu mais il n'empêche qu'un jour j'aimerai qu'on m'explique clairement où s'arrête la palpation médicale et où commence la caresse déplacée.

mardi, mai 10, 2005

et sinon, t'as pas un zoloft à m'dépann' ?

Je suis pas supersticieuse parce que ça porte malheur. Et pour être vraiment bien sûre que vendredi 13 ne soit pas un jour néfaste, j'ai décidé de cumuler toutes les emmerdes aujourd'hui.

Comme ça chtrankil.

lundi, mai 09, 2005

Your Attention, please

Lecteurs, lecteuses, passants, voyeurs et autres



Nous voici aujourd'hui réunis pour célèbrer ces instants bénis qui, bien que fugaces, nous honorent cycliquement de leur présence.



Après avoir longuement préparé nos corps par l'absorption massive de patalo et de rialo, après avoir pieusement interrogé les oracles de Saint Cécépé et Saint Comptépargne, après avoir fiévreusement palmsodié de vibrantes invocations aux forces supérieures :"Filemoimapaie Aummmmm Filemoimapaie",



j'ai l'immense joie de déclarer qu'aujourd'hui sera officiellement reconnu comme le jour de



LA FIN DE LA DÊCHE !



Le bulot est quand même le plus fidèle ami de l'homme

La preuve :


Il suffit de lui lancer la balle pour qu'il s'élance joyeux et vous la ramène entre les dents, l'oeil pétillant, le poil soyeux, les oreilles fièrement dressées, tout à l'envie de recommencer ce jeu alacon :



Un truc dans la bouche

Recommandé par des Influenceurs.

dimanche, mai 08, 2005

C'est l'histoire du panda qui se déconnecte plus vite que son ombre

Tu le vois...



*Pouf*



Tu le vois plus.

Quand j'arrive pas à dormir, je fais des listes

- J'ai une culture télévisuelle absolument minable

- J'ai planté 20six en transhumant mon blog

- J'ai des cernes que même chez Samsonite ils ont pas osé créer de valises aussi grandes

- Je me suis cyber-petit-suicidée

- J'ai un nouveau voisin avec une tête de pédophile

- Je veux découvrir la Cordillière des Andes avec une moto pourrie et des yeux tout grand émerveillés

- J'ai un régime alimentaire qui défie toutes les lois de la gastronomie

- Je possède une persistance mnésique inférieure à celle du poisson rouge

- J'ai une équipe de déménageurs qui vient m'enlever la moitié de mes meubles demain alors que finalement je reste plus longtemps que prévu

- J'ai une dizaine d'appels en absence à qui il va falloir que j'explique que je ne peux physiquement pas décrocher quand je suis en phase de bulotification intense

- J'ai bu en une soirée l'équivalent de la consommation annuelle d'infusion de l'ensemble des hospices de lyon et j'ai résolument pas sommeil



Comme on dit

"tout est bien"

(?)

samedi, mai 07, 2005

Bad, bad Chfaik...





Eve s'est fait chasser du Paradis,



Pandore a libéré les pires Maux,



La femme de Barbe-Bleue a même failli y laisser sa peau.



Je ne peux donc décemment pas prétexter l'abscence de précédent.



vendredi, mai 06, 2005

De l'art de rester zen en toutes équations

Deux mois de travail acharné pour réduire un inventaire de plus de six jours à moins d'une journée et demi avec une marge d'erreur inférieure à deux pour cent et il trouve quand même le moyen de me reprocher d'être " décontract' ".

Drapée dans mon luxuriant poil manuel, je lui ai donc avoué que je ne comptais absolument pas me choper un ulcère pour lui faire plaisir.

mercredi, mai 04, 2005

Gérontophobe certifié depuis 1979

Demain je vais bosser...

par solidarité...

envers les vieux...


ceux qui te font attendre 3 plombes à la caisse alors que t'as un quart d'heure chrono pour faire tes courses parce qu'il faut bien débattre de l'inflation du cours de la courgette depuis 1912, ceux qui s'extasient sur la bonne santé de leur yorkshire obèse en train de se soulager au milieu du trottoir, ceux qui te regardent le nombril percé comme si tu étais Marylin Manson, le sourcil froncé sous leur mise en plis violet électrique, ceux qui te bourrent les chevilles à grand coup de caddie pour te passer devant tout en se plaignant de la disparition des bonnes manières, ceux qui en état de sénilité avancée s'obstinent à prendre le volant et t'engueulent quand ils te rentrent dedans, ceux qui se plaignent de la méchanceté des gens en daubant consciencieusement sur leurs propres enfants,...


Demain je vais bosser...



par solidarité...



pour les conserver un peu plus longtemps...



Mais si par hasard j'en croise un à qui il prend l'envie de m'emmerder, je le finis à coup de brumisateur dans les dents.

lundi, mai 02, 2005

Melle Hortense VS Murphy

Postulat : Fais-toi couler un bon bain chaud, tu verras, ça te détendras©


Résultats :


- 3cm de flotte dans tout l'appart et les canards en plastique qui s'ébattent gaiement au pied du lit ;

- 1 retournage de cheville en règle en aquaplanning dû à un téléphone vicieusement concu pour sonner quand je suis immergée sous 30 cm de mousse ;

- 1 grand moment de solitude quand j'ai croisé par la fenêtre grande ouverte le regard d'un quidam simplement vétue des-dits 30 cm de mousse, forcément non stratégiquement répartis.


Bilan : Moué, je crois que je suis bien détendue là...