jeudi, mars 31, 2005

Ce matin, un bulot, à tué un blaireau.

Il était pourtant égal à lui-même, c'est juste que c'était pas franchement le jour.
Alors quand le même blaireau libidineux est venu m'accoster pour la énième fois avec les même propositions salaces éculées, j'ai mis de côté ma zénitude légendaire, j'ai sciemment ignoré mon équilibre chakratesque, j'ai renié toutes mes convictions profondément pacifistes et je l'ai jeté d'une façon qui n'aurait sûrement pas déplu à Conan le Barbare, lui indiquant où il pouvait se coller ses envies d'escapades hôtelières, à quel niveau de profondeur il pouvait les ranger et mettant à sa disposition l'aide gracieuse et aérienne de ma paire de Docks s'il n'y parvenait pas par lui-même.

Osez-dire que je suis pas une jeune fille serviable.

Les 7 plaies de Môman

Après la multiplication des cartons pour m'aider à prendre très rapidement mon envol le soir de noël,

Après l'apposition des mains du banquier sur le carnet de chèques que je lui avait prêté et mon ascension jusqu'au rang d'interdite bancaire,

Après la disparition spontanée de quelques uns de mes biens bassement matériels par les huit sciés pour recouvrir suairement des notes impayées en mon nom sanctifié,

Le dernier miracle de mon immaculée concepteuse est de ne pas honorer le prêt de 30 000 balles qu'elle a contracté et pour lequel j'ai eu la bonne idée de me porter caution.






Et là, miraculeusement, je peux l'affirmer, elle me casse divinement les couilles quand même des fois, Môman.

mardi, mars 29, 2005

J'ai voulu voir mon homme...

samedi, mars 26, 2005

Chfaik à l'assaut de la pucelle et de son prince charmant

Surtout ne pas oublier le plan...


vendredi, mars 25, 2005

Priorités pascaliennes

Je formaterai le PC, répondrai aux mails/commentaires, chercherai à percer les mystères de l'hébergeage photographique bloggien, remercierai les chauffe-eaux et leur lois de causalité, retranscrirai la cérémonie d'adieux de Marlène, dévoilerai le dernier accessoire tendance pour lubrique alzheimienne plus tard, parce que là, jpaltemps, j'ai une résurrection de prévue à Walnut Grove et je dois faire mon sac.

Bon week-end pascalien à tous, bon décès au Pâpe et pour tout don d'oeuf en chocolat les coordonnées du centre de récoltage sont disponibles sur simple demande içi

jeudi, mars 24, 2005

"Ca va couper, chéri"

Entre deux plantages :





"AAaaarghhh!"





Oui, c'est pas très construit, mais bon, on n'a qu'à mettre ça sur le compte de la cyberchtouille que j'ai choppé.

mercredi, mars 23, 2005

Sparce que j'ai le subconscient qui r'foule

Je me suis cassé les dents sur une madeleine.

mardi, mars 22, 2005

Intermède culturo-bulesque

" [...] A la grande brasserie de la place, il n'y avait pas grand monde, il était tôt. Mon plateau est arrivé aussi vite que la marée, belons, petites huîtres, palourdes, tout le tintouin et aussi des bulots. Un jour, un matin, un soir, je ne sais plus, un petit malin granvillais (ou bien, à mon avis, plutôt des environs) s'était cru intelligent de me donner des précisions sur les bulots, vous savez, ces goûteux escargots de mer un peu baveux, bien meilleurs que leurs confrères terriens qui ne seraient que des pneus rechapés, parce que, c'est bien connu, y a que la sauce qui compte, alors que les bulots, eux, y a pas de sauce, brut de cuisson, ils sont, en général, sans rien d'autre, à peine quelques herbes odorantes pendant qu'ils cuisent au court-bouillon, oui, c'est vrai, une bonne mayonnaise est souhaitable, mais ce n'est pas obligé, bref, ce crétin de basse Manche m'en avait raconté des vertes et des pas mûres comme quoi, par exemple, un exemple parmi d'autres, il faut bien le préciser, donc, quand on trouve un cadavre dans la baie, un de ces pauvres accidentés, pêcheur ou touriste avalés par les flots impétueux, les marées qui cavalent plus vite qu'un canasson et les attaques nocturnes de la perfide Albion, eh bien, autour des yeux, de la bouche et du trou du cul, il y a toujours plein de bulots, et quand on vous raconte ça, on pense que c'est fini pour les bulots, qu'on ne mangera jamais plus de ces gastéropodes suceurs d'intérieurs humains, et puis, peu à peu on se dit que c'est peut-être une chance d'être cannibale, enfin, cannibale par procuration, et puis on oublie, enfin, pas tout à fait, moi j'y pense toujours, et même après tout ce qu'on m'avait dit sur les bulots, les yeux, le trou du cul des cadavres, tout ça, même maintenant j'avais encore envie d'en manger, du maréchal von Bülow. Et toc. J'ai rigolé intérieurement en pensant que je devrais peut-être, à partir du premier bulot que j'ai mangé, enquêter sur le mort avec lequel il avait prospéré et grossi. Ca, ça serait du bulot, du boulot. [...]"


(Jean-Bernard POUY,
Le rouge et le vert)

lundi, mars 21, 2005

Ainsi parlait Don Corleone

Il font très parrains mafieux tout les deux, assis en face de moi, l'air soucieux. Ils posent les questions d'usage : nom, prénom, âge, profession, antécédents judiciaires,... Il faut montrer patte blanche pour rentrer dans la famille. Il faut faire preuve de sérieux si l'on touche à la prunelle de leurs yeux.
Et puis après un long silence, la sentence tombe :
"T'as l'intention de partir alors?
Bah vi... j'crois bien...
Alors fonce, 'tite soeur. Profite, te pose pas de questions. Fais tout ce que tu peux pour être heureuse, tu le mérites."

dimanche, mars 20, 2005

Parce qu'être une bille en info, stunetragédie parfois

20 six or not 20 six ?

Mac Gavée

Penser à installer une alimentation par accus, voir solaire pour le PC.

samedi, mars 19, 2005

Trop de bonheur, tue le bonheur

Sinon, pour équilibrer un peu avec le quota d'emmerdes quotidiennes, Ed et Effe m'annoncent que lundi je me fais couper l'électricité puisqu'il semble que j'ai omis de règler leur dernière indécente facture.

M'en fous, les jours rallongent, le chauffage est devenu incongru, et Minnie Ripperton me parle de fleurs.

Zoloftée

ZeBigBoss ne tarît pas d'éloges,
J'ai enfin mes billets pour Walnut Grove,
C'est de nouveau le temps des pauses siestage-déjeunial aux pied des arbres,
On me dit euphorisante,
Demain c'est le premier barbecue fraternel de l'année dans le parc du chateau,
Les pingouins m'assurent de leur inconditionnel soutien,
La saison du goinfrage éhonté de fraises est officiellement ouverte,
Je lis une perle,
Dans moins d'une semaine je serai dans ses bras,
Et quand j'allume la radio en rentrant, c'est pour entendre Louis Armstrong me parler de vie en rose.

Pathétiquement heureuse, quoi.

vendredi, mars 18, 2005

Pakavanleur

N'empêche,
quand je retrouve un énorme bouquet de roses et une poule en chocolat en rentrant chez moi,
je me dis que j'ai vraiment raison de laisser mes clés à n'importe qui.

jeudi, mars 17, 2005

De l'atrophie du bulbe

Mon premier mouvement quand mon Boss m'enjoint à trouver une idée pertinente et qu'à la première ineptie qui fuse de mon esprit il exhulte d'un "stunebrillanteidée, tu me prépares ça pour demain", c'est quand même de me caresser l'orgueil dans le sens du poil, de retrouver sous des flots de jemenfoutisme un brin de conscience professionnelle tout pétri de fièrté.
Je passe alors à peu près 30 secondes d'égotisme profond avant d'être frappée de plein fouet par les conséquences inhérentes au non fermage-de-gueule intempestif.
Donc si quelqu'un à la moindre idée de comment faire pour trouver environ 10 kilos de paquerettes en moins de 24 heures et en pleine ville, je prend.

mardi, mars 15, 2005

Ripite afteur mi



C'est très gentil à mon neveu de venir me donner discrêtement 20 centimes pendant le repas matriarchal. Comme à chaque fois qu'il me voit, il me fait son p'tit cadeau.

Mais s'il avait pu éviter de gueuler tout haut "tiens, tatan, t'ira t'acheter un pantalon qui te va", ça aurait été légèrement moins humiliant.

P'ticon!

lundi, mars 14, 2005

Faut arrêter de m'envoyer des mails avec des questions qui remuent, hein.

Comment je l'ai pris ?

Mal. Très mal.

Et pourtant ça faisait longtemps que je me préparais à cette idée. Mon ex était poly-toxico depuis des années, les peines de prisons qu'il a purgé n'ont en rien arrangé son état de santé. En tout état de fait, les médecins ne lui donnaient que peu de temps.
Mais rien n'y a fait. J'ai jamais pensé que ce serait si tôt, si brutal, si sordide. Je n'ai jamais pensé que je n'aurai pas le temps.
On a vécu une relation très difficile. Quand je suis partie, je ne lui ai presque rien dit. J'ai pensé que ce saurait mieux de laisser un peu de temps avant d'en parler avec lui, de laisser les choses se calmer, la violence, la colère se désagréger. Le fait de le croiser une ou deux fois quelques temps après me l'a confirmé. C'était encore très tendu, très conflictuel. Il était encore dans la relation, le potentiel, il n'avait rien remis en question. Moi, je voulais me reconstruire, retrouver un semblant de sécurité. Alors, je l'ai mis entre parenthèses. Juste pour quelques temps pensais-je.
J'ai changé d'adresse, de numéro de téléphone, j'ai définitivement dit au-revoir à ses enfants, j'ai arrêté la coke, j'ai trouvé un boulot qui comblerait mes besoins d'ailleurs, j'ai arrêté de voir nos amis ou parasites communs, j'ai trouvé un appart avec suffisament de portes et de verrous pour pouvoir m'endormir la nuit, j'ai noué des liens avec des gens capables de me recadrer. Je ne me suis pas construit d'avenir, je me suis occupé de mon présent.
J'espérai qu'il en faisait autant lui-même, que les jolies choses que je lui avais fait frôler l'avaient assez ébranlé pour le motiver à changer, pour lui donner envie de construire, de trouver quelqu'un de bien. Et puis je suis devenue suffisament confiante pour aller lui demander. Mais j'ai jamais eu la possibilité. Il s'est évaporé avant.


Après ?

Après c'est l'habituel règlement de compte funéraire. Les accusations, les culpabilisations, les interdictions d'assister à la cérémonie, les mauvaises langues qui se délient.
Et moi, au milieu de tout ça, avec mon paquet de mots, de questions, de constats à lui dire.
Alors depuis je vais les lui souffler en douce, quand je sais que personne n'y sera. Je m'assoie à côté de sa tombe, je lui murmure ma vie, mes rêves, mes peurs, mes tout, mes riens. Je l'engueule pour ce qu'on aurait pu, pour ce qu'on aurait du. Je le remercie, de m'avoir accueilli, de m'avoir appris le bonheur de la vie avec ses enfants. Et même si souvent je me collerai des baffes à causer à quelque-chose qui n'existe pas, c'est plus fort que moi, j'y retourne, encore.


Aujourd'hui ?

Je ne sais pas.
J'oscille entre la culpabilité de ne pas avoir été là, le soulagement de ne pas avoir été raide défoncée à ses côtés. J'ai un goût d'inachevé et le sentiment d'avoir beaucoup appris. Je crois qu'en fait l'important c'est qu'il soit apaisé, enfin, c'est toujours ce qu'il me disait souhaiter.

Les voies de l'inconscient sont impénétrables

Je crois qu'il vaut mieux que je ne cherche pas à savoir ce que signifie le fait de rêver de paquets de pain de mie super-maxi-king-size-format-familial-XXL-en-promotion.

dimanche, mars 13, 2005

la science et ses mystères

Juste, si l'on pouvait me dire comment un téléphone sur silencieux peut être capable de me réveiller en plein songe merveilleux et par quelques mots m'y renvoyer aussitôt.

samedi, mars 12, 2005

Lugdunum peut dormir sur ses deux oreilles.

Deux semaines que je ne l'avais pas vu.
Je me rongeais les sangs de ne savoir ce qu'il était advenu.
Je l'ai imaginé séquestré, blessé, torturé, tué.
J'étais effondrée.
J'envisageais sous de funestes augures le sort de l'humanité livré à la lie de la société.
Je le pressentais, c'était la fin...


Et puis en fait,

Non.

Ce matin, j'ai à nouveau croisé Batman. Avec une vaillance sans égale, il garait les voitures vêtu de sa si seyante cape devant l'entrée du Sofitel.



Comment je me suis sentie soulagée...

vendredi, mars 11, 2005

Saint-Pierre et le pigeon ou l'illumination du vendredi soir

N'empêche que pendant un micro-quart de seconde, j'ai réellement cru le voir faire coucou de la main.



Penser à arrêter le LSD.

voix-yeuriste

Troublée par le maniement de son bel organe, tour à tour en des rythmes lancinants, haletants, je l'enjoins d'une légère pression de la main à recommencer, encore, et encore...

jeudi, mars 10, 2005

Parce que je revendique le droit à la libre circulation du bulot

Le prochain grêviste que je croise, je lui fait bouffer son sifflet et ses tracts.

mercredi, mars 09, 2005

La constance du blaireau

6 fois en 2 mois qu'il m'accoste plein d'espoir.

6 fois en 2 mois qu'il se prend des rateaux mémorables (avec une mention spéciale pour celui d'aujourd'hui, j'étais en grande forme).

Moi je dis, quand même, c'est beau.



Même si on peut en conclure aussi que c'est très con un blaireau.

lundi, mars 07, 2005

L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient (Baudelaire)

L'ennui, quand on ouvre une belle parenthèse, c'est que l'on souhaite ne jamais la refermer.

Bah quoi ?

Non, je fais pas une crise de gnagnanisme aigüe.



Stacause du pollen.

(et il est vachement traitre au mois de mars le pollen)

Tout bien réfléchi

CHICHE.

jeudi, mars 03, 2005

ze riteurne

Henri James disait qu'il fallait vivre sa vie comme on se l'était imaginé.


Verrait-il un inconvénient à ce que je vive la mienne encore mieux ?

mercredi, mars 02, 2005

J'ai donc deux alternatives

- Soit je me conduit en adulte responsable et posée, je me dis que bah c'était bien mais que, comme tout, ça n'a fait que passer.

- Soit je me saoûle avec un bordeaux digne de ce nom en écoutant de la guimauve pour dépressif post-pubère, maudissant le temps me séparant du prochain sommet moulo-bulien.






Mais je crois qu'en fait, je n'ai jamais été une adulte responsable et posée.