samedi, février 26, 2005
vendredi, février 25, 2005
jeudi, février 24, 2005
mercredi, février 23, 2005
L'alcool nuit grave à la santé de mon corps.
En effet, je me rappelle vaguement qu'elle m'ait dit un truc du genre "cherche-pas-il-est-pédé-comme-un-phoque-tiens-en-parlant-de-phoque-on-reprend-la-natation-dimanche ?" et où moi, passablement saoule et en extase occulaire devant le serveur du bar homo j'ai du bredouiller un vague "ui-ui, stuveu", mais de là à prendre ça pour une affirmation franche et mûrement réfléchie, y quand même un abyme.
'Toutes façons, m'en fout, je quitte la ville ce week-end.
'Toutes façons, m'en fout, je quitte la ville ce week-end.
mardi, février 22, 2005
Mardi Gra(ve)s
Et soudain on réalise qu'on est à quatre pattes dans la vitrine en train de chanter Roxanne...
lundi, février 21, 2005
Mes nuits sont plus belles que vos jours
"Heureusement qu'on a des doigts"
Oui c'est vrai que quand on condense on perd en clarté, mais en même temps le reste n'étant pas bloggable, je garde ma béatitude pour moi, postérise pour votre édification personnelle et file retrouver ses bras.
Mode [télépathieintense]on
Oui c'est vrai que quand on condense on perd en clarté, mais en même temps le reste n'étant pas bloggable, je garde ma béatitude pour moi, postérise pour votre édification personnelle et file retrouver ses bras.
Mode [télépathieintense]on
dimanche, février 20, 2005
Comment pouvez-vous douter de ma mauvaise foi ?
Non-non, je ne bulotte (du mollusquien bulot, gastéropode léthargique) éhontément derrière mon PC. Je fésais youste oune petite pause, juste pour éviter la rupture du neurone, le claquage cortexien.
Oui, parce que mine de rien, ça fait quand même un bail que j'ai pas sollicité ma matière grise dans un but révisionniste. Je peux même dire que ça doit être la première, puisqu'il faut bien avouer que les révisions bachelières tenaient plus de beuveries au billard-club, et que les DEUGales étaient vouées au roulage d'herbe locale sur les toits de la fac.
Spourça en fait que je m'acclimate au travail annalgésique qu'à petites doses et que je me retrouve à décontraster avec des archives anti-rides, un thé brulant (parce que c'est bon pour mon corps) et du pain de mie grillé (parce que je suis incapable de me désintoxiquer)et non pas parce que je suis une glandeuse convaincue et irrécupérable doublée d'une goinfre sans la moindre volonté alimento-restrictive.
J'espère avoir dissipé tout malentendu.
Oui, parce que mine de rien, ça fait quand même un bail que j'ai pas sollicité ma matière grise dans un but révisionniste. Je peux même dire que ça doit être la première, puisqu'il faut bien avouer que les révisions bachelières tenaient plus de beuveries au billard-club, et que les DEUGales étaient vouées au roulage d'herbe locale sur les toits de la fac.
Spourça en fait que je m'acclimate au travail annalgésique qu'à petites doses et que je me retrouve à décontraster avec des archives anti-rides, un thé brulant (parce que c'est bon pour mon corps) et du pain de mie grillé (parce que je suis incapable de me désintoxiquer)et non pas parce que je suis une glandeuse convaincue et irrécupérable doublée d'une goinfre sans la moindre volonté alimento-restrictive.
J'espère avoir dissipé tout malentendu.
Coaching for bête de concours :
Primo, tu coupes la musique tout de suite (et le voisin sera le premier en t'en rendre grâce)
Deuzio, tu arrêtes la télépathie 2 minutes (on va finir par pouvoir te taxer de harcèlement mental)
Tertio, tu ranges ces horaires de train (je te rappelle que cette semaine t'es chef suprême et que par conséquent tu peux pas t'absenter)
Deuzio, tu arrêtes la télépathie 2 minutes (on va finir par pouvoir te taxer de harcèlement mental)
Tertio, tu ranges ces horaires de train (je te rappelle que cette semaine t'es chef suprême et que par conséquent tu peux pas t'absenter)
Et quattro tu ouvres ton livre d'annales, ton dictionnaire et tu te mets à bosser un peu, BORDEL!
samedi, février 19, 2005
let it's snow, let it's know, let it's now...
Boute-en-train sénécéfien : Ah mais y plus de train mademoiselle, les cables ont lachés, ils sont tous supprimés.
Chfaik alone on the quai : Mouhaha, ouais, très drôle.
Une heure plus tard
Chfaik, still alone on the quai, en train de se bonhommedeneigiser : Ah, stépa une blague alors...
Chfaik alone on the quai : Mouhaha, ouais, très drôle.
Une heure plus tard
Chfaik, still alone on the quai, en train de se bonhommedeneigiser : Ah, stépa une blague alors...
vendredi, février 18, 2005
C'est dit.
Chiche : (lat sic, ainsi) Adverbe yougoslave signifiant une réponse positive à une phrase interrogative (ex : Chiche, yé chouis kap')
Généralement précurseur de paris stupides, d'idées à la cons ou autres projets abracadabrantesques.
Chiches célèbres :
- "Chiche, yé tiens sour la croix sans mé ténir" (Yéjou Chricht)
- "Chiche, yé dissous l'achembléche" (Yack Chirrak)
- "Chiche, yé prend oune aller-rétour" (Chfaik)
Généralement précurseur de paris stupides, d'idées à la cons ou autres projets abracadabrantesques.
Chiches célèbres :
- "Chiche, yé tiens sour la croix sans mé ténir" (Yéjou Chricht)
- "Chiche, yé dissous l'achembléche" (Yack Chirrak)
- "Chiche, yé prend oune aller-rétour" (Chfaik)
mercredi, février 16, 2005
Du rite initiatique à travers les âges
Le premier, je devais avoir 5-6 ans. Mes frères et toute leur bande étaient là, attendant devant la planche à roulette (oui, à l'époque on disait pas "skate") que je prenne place. Il m'a fallu dévaler le plus vite possible toute la grande rue devant chez nous et éviter dans un ultime dérapage de m'encastrer dans le mur du HLM qui cloturait le parcours. Je suis venue, j'ai vu, jai vaincu. Wouahhh, j'étais une grande, j'avais désormais le droit de jouer avec eux à enterrer Hulk, de mener de longues et fructueuses fouilles archéologiques à la décharge, et autres activités de rebels de trois pommes.
A presque 13, j'ai pris ma première pilule. Wouahhh, j'étais une femme, une vraie. Je pouvais partager sous des airs de conspiratrice détenant la connaissance absolue du secret de la vie et de sa maitrise mon expérience des cabinets gynécologiques aux températures polaires, de la vertu antispasmodique de tel ou tel dosage en oestrogènes, et autres remarques désapprobatrices de pharmacien recalcitrant envers la jeunesse débauchée.
Aujourd'hui, le jour tant redouté est arrivé. Je rejoins enfin malgré toute ma mauvaise volonté le groupe des outragées temporelles. Wouahhh, je suis une vieille, je mets de l'antiride...
A presque 13, j'ai pris ma première pilule. Wouahhh, j'étais une femme, une vraie. Je pouvais partager sous des airs de conspiratrice détenant la connaissance absolue du secret de la vie et de sa maitrise mon expérience des cabinets gynécologiques aux températures polaires, de la vertu antispasmodique de tel ou tel dosage en oestrogènes, et autres remarques désapprobatrices de pharmacien recalcitrant envers la jeunesse débauchée.
Aujourd'hui, le jour tant redouté est arrivé. Je rejoins enfin malgré toute ma mauvaise volonté le groupe des outragées temporelles. Wouahhh, je suis une vieille, je mets de l'antiride...
mardi, février 15, 2005
Je me moque pas, je postérise, nuance.
"Cyrano de Bergerac, c'est donc Bergerac qui l'a écrit."
Y a pas à dire, quand même, elle va me manquer Marlène.
Voyeurisme*
Docks plus que fatiguées. Pantalon rouge, trop grand, rayures oranges. Blouson en velour noir, manches et col en véritables poils de yack synthétiques. Vague tentative de coiffage, mise à mal par 3.5km de marche dans une bise glaciale. Grosse bague en métal torsadé couvrant la phalange du majeur gauche. Nez, oreilles rouge vif. Yeux larmoyants. Enorme oeuf douloureux sur le front (merci la SNCF de surrabaisser les wagons sans prévenir). Pain au chocolat en suspension entre les dents. Portable qui fait Boïng-Boïng dans le sac avec une tête de loup.
Suis arrivée juste quand The Big Boss (qui tente désespèrément de vendre son affaire) se vantait du sérieux et de la discrétion de son personnel à trois sinistres endimanchés.
Je le soupçonne fortement de m'avoir sciemment pourri la journée en représailles de ma superbe entrée.
Suis arrivée juste quand The Big Boss (qui tente désespèrément de vendre son affaire) se vantait du sérieux et de la discrétion de son personnel à trois sinistres endimanchés.
Je le soupçonne fortement de m'avoir sciemment pourri la journée en représailles de ma superbe entrée.
(*honteux plagiat)
lundi, février 14, 2005
rencontré sans l'avoir vu
14 février 2003.
Je suis allongée dans le noir le plus absolu. Interdiction de regarder.
Je calque les battements de mon coeur sur la musique. Se calmer. Ne pas paniquer.
J'entend son pas dans l'allée. La clenche de la serrure qui se libère. Il referme la porte. Me rejoint.
Bruit des vêtements sur le sol. Il s'allonge.
Son souffle chaud sur ma nuque. Je découvre l'odeur de sa peau.
Il pose son doigt à la base de mon cou et lentement, me frolant à peine, parcours le contour de mon corps.
L'épaule, ronde, pleine. Le bras, replié, le guidant jusqu'au sein. Sa main hésite un instant puis repart, dessine leur courbe, légère. Elle descend, s'arrête au nombril. Son doigt joue avec l'anneau puis glisse à nouveau, plus bas. Elle rejoint la hanche, suit l'arête de l'os, un peu trop prononcée. Elle file le long de la jambe, le force à s'approcher un peu plus contre moi.
Reprennant le parcours à contre courant, elle remonte, doucement, suit l'intérieur de la cuisse. Je sens son doigt sur mes lèvres, son souffle plus court, les battements de son coeur contre mon épaule.
Et doucement, délicatement, le délicieux inconnu me fit l'amour jusqu'au petit jour.
Je suis allongée dans le noir le plus absolu. Interdiction de regarder.
Je calque les battements de mon coeur sur la musique. Se calmer. Ne pas paniquer.
J'entend son pas dans l'allée. La clenche de la serrure qui se libère. Il referme la porte. Me rejoint.
Bruit des vêtements sur le sol. Il s'allonge.
Son souffle chaud sur ma nuque. Je découvre l'odeur de sa peau.
Il pose son doigt à la base de mon cou et lentement, me frolant à peine, parcours le contour de mon corps.
L'épaule, ronde, pleine. Le bras, replié, le guidant jusqu'au sein. Sa main hésite un instant puis repart, dessine leur courbe, légère. Elle descend, s'arrête au nombril. Son doigt joue avec l'anneau puis glisse à nouveau, plus bas. Elle rejoint la hanche, suit l'arête de l'os, un peu trop prononcée. Elle file le long de la jambe, le force à s'approcher un peu plus contre moi.
Reprennant le parcours à contre courant, elle remonte, doucement, suit l'intérieur de la cuisse. Je sens son doigt sur mes lèvres, son souffle plus court, les battements de son coeur contre mon épaule.
Et doucement, délicatement, le délicieux inconnu me fit l'amour jusqu'au petit jour.
Non mais quelle conne
J'ai 15 ans,
Le coeur qui bat la chamade,
Les joues en feu,
Et un splendide air de niaise profonde.
Penser d'urgence à me faire lobotomiser.
vendredi, février 11, 2005
Concentration disciplinaire :
Les blagues sur les juifs c'est mal.
Même pour réchauffer l'atmosphère.
J'ai honte.
Promis je recommencerai plus.
Même pour réchauffer l'atmosphère.
J'ai honte.
Promis je recommencerai plus.
jeudi, février 10, 2005
mercredi, février 09, 2005
Demain, je prend le metro.
J'ai l'habitude de rentrer à pied une partie du chemin le soir.
Je descend la rue des Pierres Plantées pour déboucher sur l'esplanade qui donne à voir l'ensemble de la ville illuminée. C'est devenu, un rituel, ma baffe visuelle du jour, celle qui me coupe le souffle à chaque fois.
Quelques instants pour reprendre mes esprits, et je dévale les interminables escaliers des pentes. Le nez en l'air, j'observe les gens, les grilles graffées les vitrines des galeries, les vieux batiments canuts. Je connais le coin par coeur et pourtant je trouve toujours quelque chose de nouveau pour m'accrocher les yeux, me décrocher le sourire.
J'enchaine avec la place des terreaux, rapide coup d'oeil aux colonnes de Buren, bof, c'est tristoune quand même, limite auschwitzien dans les rayures. Je glisse les yeux sur la fontaine de Bartholdi, l'impression de finir un jour par les voir débouler dans les rues ces chevaux aux yeux fous. Regard bien-veillant sur le palais Saint-Pierre, douceur des déjeuners dans le jardin du cloître, juste entourée d'oiseaux.
Ensuite, le but est de dénicher une petite rue inexplorée, et de tenter de rejoindre la gare dans un dédale compliqué à souhait. Ne pas savoir où je vais, me sentir perdue et ouvrir tout grand les yeux sur tout ce que je découvre.
En général, tout se passe bien et j'arrive à la gare essoufflée, mais le sourire aux lèvres.
Et puis parfois, ça se passe moins bien.
A l'exemple de ce soir.
Me faire emmerder il y a quelques jours aurait dû me calmer un peu, et puis non, c'est instinctif.
Je les ai vu de loin, tous les trois sur le trottoir de cette petite ruelle. Ils marchaient un peu en avant. Je me suis fais toute petite en me sermonnant sur cet accès paranoïaque.
Ils ont croisé un homme, l' ont accosté et se sont légèrement quereller. Pas courageuse, j'ai ralenti un peu.
Ils ont continué à avancer, j'ai espèré très fort voir la gare toute proche. L'un d'eux s'est retourné. Bon, il m'ont vu, mais c'est pas pour ça qu'ils vont libérer leurs instincts de dangereux psychopathes.
Quelques mètres, il se retourne encore. Si je prend un air très dégagé, et que je fais comme si je les avais pas vu, ça devrait bien se passer.
Quelques mètres encore, nouveau coup d'oeil en arrière. C'est sûr, je vais y avoir droit.
La gare est enfin en vue, mon coeur au bord des lèvres, pour les miracles, c'est quoi le numéro?
Ils prennent l'escalator, il me reste encore tout le hall et la passerelle à traverser pour être tranquilisée. J'attend encore un peu, prend l'escalator à mon tour.
Nouveau volte-face, beaucoup plus insistant. Je me perd dans la contemplation de mes pieds (les chaussures beige c'est vachement salissant quand même).
Arrivés en haut, ils s'arrêtent, et attendent. Bah voila, on prend pas les même et on recommence.
Je suis à leur niveau, pile en face de celui aux multiples volte-face. D'un air profondément détaché, je tente de passer à côté de lui sans avoir l'air de faire attention à lui.
Il me prend le bras, me tire vers lui et avec un grand sourire se met à beugler "Weshhhhhhhhhhh Chfaik!!! bah alors kess'tu'd'viens?"
Je descend la rue des Pierres Plantées pour déboucher sur l'esplanade qui donne à voir l'ensemble de la ville illuminée. C'est devenu, un rituel, ma baffe visuelle du jour, celle qui me coupe le souffle à chaque fois.
Quelques instants pour reprendre mes esprits, et je dévale les interminables escaliers des pentes. Le nez en l'air, j'observe les gens, les grilles graffées les vitrines des galeries, les vieux batiments canuts. Je connais le coin par coeur et pourtant je trouve toujours quelque chose de nouveau pour m'accrocher les yeux, me décrocher le sourire.
J'enchaine avec la place des terreaux, rapide coup d'oeil aux colonnes de Buren, bof, c'est tristoune quand même, limite auschwitzien dans les rayures. Je glisse les yeux sur la fontaine de Bartholdi, l'impression de finir un jour par les voir débouler dans les rues ces chevaux aux yeux fous. Regard bien-veillant sur le palais Saint-Pierre, douceur des déjeuners dans le jardin du cloître, juste entourée d'oiseaux.
Ensuite, le but est de dénicher une petite rue inexplorée, et de tenter de rejoindre la gare dans un dédale compliqué à souhait. Ne pas savoir où je vais, me sentir perdue et ouvrir tout grand les yeux sur tout ce que je découvre.
En général, tout se passe bien et j'arrive à la gare essoufflée, mais le sourire aux lèvres.
Et puis parfois, ça se passe moins bien.
A l'exemple de ce soir.
Me faire emmerder il y a quelques jours aurait dû me calmer un peu, et puis non, c'est instinctif.
Je les ai vu de loin, tous les trois sur le trottoir de cette petite ruelle. Ils marchaient un peu en avant. Je me suis fais toute petite en me sermonnant sur cet accès paranoïaque.
Ils ont croisé un homme, l' ont accosté et se sont légèrement quereller. Pas courageuse, j'ai ralenti un peu.
Ils ont continué à avancer, j'ai espèré très fort voir la gare toute proche. L'un d'eux s'est retourné. Bon, il m'ont vu, mais c'est pas pour ça qu'ils vont libérer leurs instincts de dangereux psychopathes.
Quelques mètres, il se retourne encore. Si je prend un air très dégagé, et que je fais comme si je les avais pas vu, ça devrait bien se passer.
Quelques mètres encore, nouveau coup d'oeil en arrière. C'est sûr, je vais y avoir droit.
La gare est enfin en vue, mon coeur au bord des lèvres, pour les miracles, c'est quoi le numéro?
Ils prennent l'escalator, il me reste encore tout le hall et la passerelle à traverser pour être tranquilisée. J'attend encore un peu, prend l'escalator à mon tour.
Nouveau volte-face, beaucoup plus insistant. Je me perd dans la contemplation de mes pieds (les chaussures beige c'est vachement salissant quand même).
Arrivés en haut, ils s'arrêtent, et attendent. Bah voila, on prend pas les même et on recommence.
Je suis à leur niveau, pile en face de celui aux multiples volte-face. D'un air profondément détaché, je tente de passer à côté de lui sans avoir l'air de faire attention à lui.
Il me prend le bras, me tire vers lui et avec un grand sourire se met à beugler "Weshhhhhhhhhhh Chfaik!!! bah alors kess'tu'd'viens?"
mardi, février 08, 2005
Bah merde alors...
Il y a un an, je mettais en ligne une correspondance érotique (sans l'accord du second protagoniste, mea culpa).
Aujourd'hui, je me parle,
tout simplement.
Et je pense que c'est un très grand pas.
Donc, bon anniversaire, moi.
lundi, février 07, 2005
Point. Adrenaligne. Ouvrez les guillemets.
Je finis toujours mon petit panorama bloggien par celui-là. Parce que je prend le temps d'observer chaque mot, de savourer les images qu'ils font naître, parce qu'on garde toujours le meilleur pour la fin.
Mais là, au bout de quelques lignes, le rythme cardiaque s'accélère, le doute s'installe.
Après quelques paragraphes, inconsciement levée du siège, je jette un coup d'oeil interrogateur à la fenêtre (ce qui est d'autant plus idiot puisqu'elle ne donne pas sur la porte d'entrée).
A la fin du texte, j'ai les joues en feu, les jambes en coton, et je sais que si l'interphone sonne maintenant, je serai l'une des plus jeunes victimes d'arrêt cardiaque.
A défaut, j'oscille entre morte de trouille et morte d'envie.
Mais là, au bout de quelques lignes, le rythme cardiaque s'accélère, le doute s'installe.
Après quelques paragraphes, inconsciement levée du siège, je jette un coup d'oeil interrogateur à la fenêtre (ce qui est d'autant plus idiot puisqu'elle ne donne pas sur la porte d'entrée).
A la fin du texte, j'ai les joues en feu, les jambes en coton, et je sais que si l'interphone sonne maintenant, je serai l'une des plus jeunes victimes d'arrêt cardiaque.
A défaut, j'oscille entre morte de trouille et morte d'envie.
dimanche, février 06, 2005
Ses amis ne sont pas mes amis
Journée téléphage bis :
Condoléances présidentielles suite à la mort d'Eyadéma :
"Avec lui disparaît un ami de la France qui était pour moi un ami personnel"
Etre l'ami des Droits de l'Homme, c'était trop dur par contre.
Condoléances présidentielles suite à la mort d'Eyadéma :
"Avec lui disparaît un ami de la France qui était pour moi un ami personnel"
Etre l'ami des Droits de l'Homme, c'était trop dur par contre.
Allélouhia
En gros, je dois regarder la télé 3heures par semaine (bah oui, j'ai le cerveau peu disponible) mais j'ai quand même le don pour tomber sur des moments forts.
Aujourd'hui, les journalistes nous ont fait part de la miraculeuse amélioration de l'état de santé du pâpe, ce qui lui a permis d'adresser 4 mots à la foule, et (je cite) "on a compris le quatrième"
Moi, je pense que c'est en fait là que se trouve le miracle.
Aujourd'hui, les journalistes nous ont fait part de la miraculeuse amélioration de l'état de santé du pâpe, ce qui lui a permis d'adresser 4 mots à la foule, et (je cite) "on a compris le quatrième"
Moi, je pense que c'est en fait là que se trouve le miracle.
samedi, février 05, 2005
Ne m'appelez plus Pocahontas
non, parce que là, ça devient lourd quand même...
et puis je n'ai aucun humour capillaire.
et puis je n'ai aucun humour capillaire.
vendredi, février 04, 2005
Prendre la poésie pour principe de vie
Soudain le fou rire le prend, et il efface tout. Les chiffres et les mots, les dates et les noms, les phrases et les pièges. Et malgré les menaces du maître, sous les huées des enfants prodiges, avec des craies de toutes les couleurs sur le tableau noir du malheur, il dessine le visage du bonheur.
Mon premier contact avec la poésie,
Le premier texte que j'ai vraiment ressenti.
Du haut de mes trois pommes, tremblante je le récitais,
Sans savoir que plus tard je m'en empreignerai.
(Gaf' angel, j'ai mis du Grandaddy)
Une ville où il fait bon vivre
Moui, ça doit sûrement être vrai.
Ne serait-ce qu'au vu de l'accroissement galopant du parc immobilier. Encore ce matin, je remarquais quelques cabanes de fortune de plus dans ce tout nouveau bidon-ville. Et tout confort qui plus est. A 50 mètre de la gare, entre parc animalier et centre commercial. On voit que c'est très bien situé.
Et puis, il n'y a qu'à demander à cet homme qui encore hier m'a béni pour lui avoir souri, pour lui avoir juste parlé. Il vous dirait à quel point les couloirs glacials de Perrache sont si plaisant pour y dormir. Comme il est doux de se faire piétinner chaque jour par les flots incessant des voyageurs indifférents, des habitants méprisants.
Quant aux infrastructures, elles y sont si modernes, si humaines. Tenez, à la prison de Saint-Paul, pour lutter contre l'isolement carcéral, les détenus ont tout le loisir de partager leur cellule avec les rats et les cafards. C'est sûr, ils doivent nouer des liens.
Encore une chose, à Lyon, on a quand même le goût de l'esthétique. Toutes ces prostituées disséminées dans les quartiers huppés, ça fesait tâche. La vulgarité de leur gouaille, de leur tenue, c'était une atteinte au bon goût. Maintenant, c'est quand même beaucoup mieux, les allées sont dégagées, les putes délocalisées. Elles vivent heureuses, elles sont cachées.
Mais en fait, à Lyon, s'il y a bien une chose dont on peut se vanter, c'est quand même la liberté d'expression. On peut, à l'image de ce professeur Gollnisch, déclamer à qui veut l'entendre (et même aux autres) de belles thèses négationnistes et continuer avec la bienveillance de l'état de former les esprits dans une prestigieuse université.
Oui, vraiment, y a pas à dire, il fait bon vivre içi.
Ne serait-ce qu'au vu de l'accroissement galopant du parc immobilier. Encore ce matin, je remarquais quelques cabanes de fortune de plus dans ce tout nouveau bidon-ville. Et tout confort qui plus est. A 50 mètre de la gare, entre parc animalier et centre commercial. On voit que c'est très bien situé.
Et puis, il n'y a qu'à demander à cet homme qui encore hier m'a béni pour lui avoir souri, pour lui avoir juste parlé. Il vous dirait à quel point les couloirs glacials de Perrache sont si plaisant pour y dormir. Comme il est doux de se faire piétinner chaque jour par les flots incessant des voyageurs indifférents, des habitants méprisants.
Quant aux infrastructures, elles y sont si modernes, si humaines. Tenez, à la prison de Saint-Paul, pour lutter contre l'isolement carcéral, les détenus ont tout le loisir de partager leur cellule avec les rats et les cafards. C'est sûr, ils doivent nouer des liens.
Encore une chose, à Lyon, on a quand même le goût de l'esthétique. Toutes ces prostituées disséminées dans les quartiers huppés, ça fesait tâche. La vulgarité de leur gouaille, de leur tenue, c'était une atteinte au bon goût. Maintenant, c'est quand même beaucoup mieux, les allées sont dégagées, les putes délocalisées. Elles vivent heureuses, elles sont cachées.
Mais en fait, à Lyon, s'il y a bien une chose dont on peut se vanter, c'est quand même la liberté d'expression. On peut, à l'image de ce professeur Gollnisch, déclamer à qui veut l'entendre (et même aux autres) de belles thèses négationnistes et continuer avec la bienveillance de l'état de former les esprits dans une prestigieuse université.
Oui, vraiment, y a pas à dire, il fait bon vivre içi.
Autant pour moi
Moi, les compliments, ça me donne envie de me planquer au fond d'un p'tit trou, persuadée qu'on va venir me dire que non, désolé, on s'est trompé de personne, c'était pas pour moi.
bad idea
Se réveiller avec les Sex Pistols c'est bien. Enfin, c'est surtout très efficace pour passer du stade comateux au stade à peine moins larvaire.
Le problème, comme me le fesait remarquer avec justesse mon boss, c'est que passer le reste de la journée à chantonner "I'mmmmmm an anti-christ, I'mmmmmm an anarchist" n'est pas forcément très vendeur.
Soit.
Donc aujourd'hui j'ai une excuse béton pour mon traditionnels 2 de tension.
Le problème, comme me le fesait remarquer avec justesse mon boss, c'est que passer le reste de la journée à chantonner "I'mmmmmm an anti-christ, I'mmmmmm an anarchist" n'est pas forcément très vendeur.
Soit.
Donc aujourd'hui j'ai une excuse béton pour mon traditionnels 2 de tension.
jeudi, février 03, 2005
Picasso aussi, a eu la sienne.
Suis en état de lévitation intense
(bien)
Suis donc dans l'incapacité physique d'atteindre le clavier pour répondre intelligement.
(moins bien)
(bien)
Suis donc dans l'incapacité physique d'atteindre le clavier pour répondre intelligement.
(moins bien)
mercredi, février 02, 2005
Aidez les vieux, qu'y disaient...
Aidez les vieux, qu'y disaient...
Je lui ai juste montré dans quel train il fallait qu'elle monte.En contrepartie, elle tient absolument à me coller avec son fils, trentenaire tendance Tanguyste, de droite, fénéant, sociopathe, radin et ultrabordélique.
Promis, demain j'arrête de jouer à la Samaritaine©
L'instant cornélien
Entre confort et glamour, il faut souvent choisir.
Mon choix est fait.
Ce seront donc les chaussettes tuent-l'amour
Mon choix est fait.
Ce seront donc les chaussettes tuent-l'amour
mardi, février 01, 2005
R-ô-rschach, ô désespoir...
Je souffre du syndrôme du lundi au soleil©.
C'est d'ailleur là raison pour laquelle j'ai repris le boulot seulement aujourd'hui.
Je pensais éviter la crise psychotique du dimanche soir, les crampes dans le ventre, le nombril en berne, les insomnies et les supputations ineptes et variées.
C'est con, parce que visiblement le syndrôme marche aussi les autres jours de la semaine.
Il ne me reste plus qu'à filer sous la douche avec mon sèche-cheveux.