lundi, octobre 31, 2005

Bah oui, mais non, en fait.

Au vu de l'étendue du gouffre intersidéral de mon compte et après avoir longuement réfléchi aux avantages sanitaires que cela comportait, j'ai pris la sage, la judicieuse, l'excellente, la lumineuse décision d'arrêter de fumer (pour la 259eme fois).

J'écrasais ma dernière clope avant d'aller me coucher avec le sentiment d'une vie nouvelle qui s'ouvrait à moi. C'était beau, c'était grand.

J'ouvrais les yeux vers midi du matin, le soleil brillait, le ciel était d'un bleu azur, les oiseaux chantaient, tout me semblait différent, plus pur.

Je profitais de toutes ces nouvelles odeurs qui s'offraient à moi, j'humais la douceur automnale des bois, ravie, fière. C'en était fini de l'esclavage nicotinien, des fixs tabacaux, plus rien ne ferait changer d'avis, j'étais libre.




Et puis ça m'a lourdé et je lui ai demandé si je pouvais lui piquer son tabac histoire de m'en rouler une.

samedi, octobre 29, 2005

Tu sera un homme, ma fille

Le seul conseil que m'ait jamais donné mon père c'est que quoi que je fasse, quoi que je vive, quoi que je dise, la seule chose qui importe c'est d'assumer, jusqu'au bout, sans rien devoir à personne, sans me plaindre.

J'ai échoué.

Et c'est dur à avaler...

vendredi, octobre 28, 2005

L'optimise pathologique, c'est parfois très surfait comme concept.

Comme il ne fait pas bon être poule de luxe ces temps-ci et que trouver un taf relève de l'utopie la plus fantaisiste, il me reste plus qu'à monter ma propre boîte.

C'est juste que j'hésite encore sur le choix de l'activité.

Soit j'ouvre mon cabinet de maraboutage spécialisé dans les hémoroïdes.

Soit je tapine.

...

mardi, octobre 25, 2005

Mes amis sont formidables... (?)

D'accord, je suis pas toujours très équilibrée, mais n'empêche que c'est pas moi qui m'amuse à envoyer des préservatifs aux gens que je connais.

lundi, octobre 24, 2005

Lapôcompris

Je sais bien que de toutes façons je ne pourrais jamais pleinement comprendre puisqu'il me manque pour cela un phallus mais quand même, un jour, faudra qu'on m'explique.

Et sinon ?



Bah, juste la mégaclasse...

samedi, octobre 22, 2005

Et si...

Encore une nuit à rêver de ses mains posées sur mon ventre rebondi, de sa voix murmurant mille douceurs à ce petit bout de lui, de nous à venir.

jeudi, octobre 20, 2005

On s'est dit

HALTE A LA GLAUQUITUDE !!!


mercredi, octobre 19, 2005

Alright

Mettre à la hâte quelques affaires dans un sac.
Refermer doucement la porte.
Laisser les clés dans la boîte aux lettres.
Et aller voir ailleur si l'herbe était moins glauque.

Partir.

Encore.

Avant qu'il ne salisse tout.
Avant que cela devienne trop dur à gérer.
Avant que ces petits coups de poignard me soient fatals.

Tu ne t'en va pas, dis ?

Et les yeux plongés dans les siens, j'ai su.
Cette fois je ne pouvais pas.
Cette fois j'avais trop à perdre.

Tout aurait été si simple si je ne l'avais pas autant aimé.

N'empêche que

Un zeste de gentillesse dans un monde de cons, ça fait vachement de bien.

lundi, octobre 17, 2005

C'est bien parce que j'insiste

D'accord, il est pas là.

D'accord, je suis incapable de fermer l'oeil sans avoir l'odeur de sa peau autour de moi.

D'accord, il va me falloir affronter un lit désert et glacial.

D'accord, j'ai la trouille toute seule.

D'accord, je suis passablement bourrée et donc en phase de psychopathoïsation aigüe.


Mais bon, on va pas en faire un drame, tout de même ?


Hein ?

Si ?

Bon, d'accord...

Penser à arrêter les bouquinistes

dimanche, octobre 16, 2005

Je sais, je suis casse-couille, mais...

A choisir, je préfèrerai ne pas décrocher ce boulot à la con...

samedi, octobre 15, 2005

Ze touch qui tue

Je le regarde à la dérobée. Les plis de concentration qui barrent son front, son regard dur, ses muscles tendus, les veines saillantes, ses mains oeuvrant consciencieusement sur ses machines. Pour un peu, je l'entendrais me houspiller : "mais ce n'est pas un jeu, voyons, c'est du sérieux ma p'tite dame". Je laisse glisser mes yeux sur son corps fermé, tout du long de cette silhouette austère, entièrement tournée sur les sons qu'il produit. Puis je finis par poser mes yeux dessus. Et là, tout sourire, je m'aperçois que Monsieur mixe du hardcore, soit, mais avec aux pieds une magnifique paire de charentaises en état d'agonie avancée.

vendredi, octobre 14, 2005

Liée

[...] Des heures plus tard les muscles sont encore douloureux. Chaque fibre tendue me ramène à lui, à cette nuit. Le foulard est étroitement serré sur mes yeux. Il recouvre mes oreilles, étouffant le son de sa voix. Je suis à genoux, mes poignets sont liés à mes chevilles. Il me maintient fermement le visage sur l'oreiller [...]

Génèse

J'étais haute comme trois pommes. Cachée sous la couverture, je déchiffrais laborieusement la bande-dessinée trouvée fort opportunément sous le matelas de mon frère.
Soudain, l'émoi.
La femme, ligotée, baillonnée, les yeux bandés, plaquée à terre. Offerte. Soumise...
Je sentais la chaleur de mon trouble m'envahir doucement alors que mes doigts tremblants glissaient sur les pages.
Ainsi, c'était donc ça l'amour...

jeudi, octobre 13, 2005

Kryptonite et fétichisme




mercredi, octobre 12, 2005

Putain, dix ans...

Enfin, cette lettre est arrivée.Après dix ans de galère, dix ans à ruser pour faire avec, ou plutôt sans, dix ans de regards réprobateurs à l'énoncé de ma situation, dix ans à me dire qu'on ne peut faire confiance à personne, pas même à sa famille.Alors, dix ans plus tard, l'interdiction bancaire se lève et le sourire aux lèvres je clame haut et fort que :



j'emmerde mon banquier.



Flashback



Ilsa, la louve des SS... La quintescence du navet porno-gore. Une succession insipide de corps dénudés, ensanglantés, torturés, souillés dans le plus pur grand-guignolesque. Tous les grands poncifs de la perversion y sont figurés : domination, flagellation, lesbianisme, urophilie,... Les images glissent à la surface de a conscience sans susciter la moindre réaction. Ni plaisir, ni aversion, juste l'indifférence.
Et puis soudain, ce visage.
Je réprime un frisson. Cette épaisse moustache, un léger air porcin, une silhouette forte, imposante, une voix aux intonations graveleuses d'où perce l'excitation.
Je suis projetée une quinzaine d'années plus tôt.
[...]
La main de mon oncle me fouille. Sa voix claque des ordres secs. Docile, je m'exécute. Cliniquement, il me décrit comment il me tuera si je ne lui obéi pas. Il m'ordonne de reproduire les images qui défilent à l'écran.
Mon esprit s'éloigne à mesure que sa respiration accélère. Je ne suis plus qu'un corps, un instrument, rien.
Je meurs pour la première fois.
[...]
Le médecin du camps SS est maintenant attaché, tenu en joue par l'une de ses victimes. Elle appuie sur la détente. Je laisse courir sur ma peau un long frisson de plaisir.

mardi, octobre 11, 2005

Etat de grâce

vendredi, octobre 07, 2005

Bon, bah j'crois qu'on peut y aller








(Je dois remercier Mme R., prof de sciences sociales, qui m'a permis de découvrir ma vocation

en m'appelant durant deux années consécutives "la grande touriste")


mercredi, octobre 05, 2005

N'empêche...




Des fois, j'ai quand même la vague impression de n'être qu'un paquet d'emmerdes.

dimanche, octobre 02, 2005

Le cluedo c'est bien, grandeur nature c'est mieux.



samedi, octobre 01, 2005

Disparue...

La petite cicatrice à la base du poignet.
Cette légère morsure de la corde sur la peau.
Ce lien qui me rappelait les siens.
Effacée.
Il ne lui reste qu'à la retracer...