lundi, octobre 31, 2005

Bah oui, mais non, en fait.

Au vu de l'étendue du gouffre intersidéral de mon compte et après avoir longuement réfléchi aux avantages sanitaires que cela comportait, j'ai pris la sage, la judicieuse, l'excellente, la lumineuse décision d'arrêter de fumer (pour la 259eme fois).

J'écrasais ma dernière clope avant d'aller me coucher avec le sentiment d'une vie nouvelle qui s'ouvrait à moi. C'était beau, c'était grand.

J'ouvrais les yeux vers midi du matin, le soleil brillait, le ciel était d'un bleu azur, les oiseaux chantaient, tout me semblait différent, plus pur.

Je profitais de toutes ces nouvelles odeurs qui s'offraient à moi, j'humais la douceur automnale des bois, ravie, fière. C'en était fini de l'esclavage nicotinien, des fixs tabacaux, plus rien ne ferait changer d'avis, j'étais libre.




Et puis ça m'a lourdé et je lui ai demandé si je pouvais lui piquer son tabac histoire de m'en rouler une.