mercredi, octobre 19, 2005

Alright

Mettre à la hâte quelques affaires dans un sac.
Refermer doucement la porte.
Laisser les clés dans la boîte aux lettres.
Et aller voir ailleur si l'herbe était moins glauque.

Partir.

Encore.

Avant qu'il ne salisse tout.
Avant que cela devienne trop dur à gérer.
Avant que ces petits coups de poignard me soient fatals.

Tu ne t'en va pas, dis ?

Et les yeux plongés dans les siens, j'ai su.
Cette fois je ne pouvais pas.
Cette fois j'avais trop à perdre.

Tout aurait été si simple si je ne l'avais pas autant aimé.