Ze touch qui tue
Je le regarde à la dérobée. Les plis de concentration qui barrent son front, son regard dur, ses muscles tendus, les veines saillantes, ses mains oeuvrant consciencieusement sur ses machines. Pour un peu, je l'entendrais me houspiller : "mais ce n'est pas un jeu, voyons, c'est du sérieux ma p'tite dame". Je laisse glisser mes yeux sur son corps fermé, tout du long de cette silhouette austère, entièrement tournée sur les sons qu'il produit. Puis je finis par poser mes yeux dessus. Et là, tout sourire, je m'aperçois que Monsieur mixe du hardcore, soit, mais avec aux pieds une magnifique paire de charentaises en état d'agonie avancée.
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