Il y a bien eu un mouvement de recul, un instant où l'on se dit que oui, mais non en fait, quelques unes de ces violentes bouffées d'angoisse qui me font détaler à toute vitesse.
Mais tout bien réfléchi, je m'en moque. Peu importe que ce soit une énorme connerie. Viendra peut-être un jour où je m'en mordrais les doigts. Je veux juste essayer. Jeter un petit coup d'oeil histoire de savoir si c'est fait pour moi.
Ce qui me fait vraiment peur, c'est pas de tout planter pour partir à 500 kilomètres, c'est de l'aimer, de n'avoir pour seule envie que celle d'être odieusement heureux. C'est con, parfois le bonheur, ça fait flipper.
Aujourd'hui les cartons s'accumulent, les jours sans lui s'envolent, la vie est belle.