De la naissance des évidences

L'idée même me taraude depuis longtemps. Ca n'a pas toujours été le cas. Elle est apparue doucement, insidieusement. D'abord simple envie fugitive, elle s'est tapie dans un coin de mon esprit, pour croitre, enfler, se développer.

Elle n'était pas très génante, il suffisait de la garder dans un coin, comme un truc qu'on ressortirait à l'occasion, le moment venu. Elle attendait, patiente.

Il y a quelques temps, elle a décidé de ressurgir, violente. Elle a su que ce serait lui, qu'il ne pouvait en être autrement. Je la sens trépigner au fond de mon ventre, insolente, péremptoire, dès que ses mains se posent sur elle, sur ce vide qu'elle entend combler.

Hier, elle a su le moment, elle a vu le fait tangible à venir. Elle a perdu le besoin de s'affirmer, de lutter pour exister.

Hier, l'idée est morte, elle a laissé la place à l'évidence.

Vous avez demandé les urgences psychiatriques, ne quittez pas.

Amis de la culture et du bon goût, bonjour.

Chfaik vs soeur Emmanuelle

Ca a commencé insidieusement, juste un petit opuscule de prières pour le carême, avec soeur Emmanuelle en couv. Je ne me suis pas méfiée, je l'ai gardé quelques temps pour le fun et puis je l'ai jeté, pensant en avoir fini avec elle.



Mais pas elle, visiblement.





L'apparition suivante se fit au fond de la boîte aux lettre dimanche dernier. En cassette cette fois.





Une écoute attentive ne nous a rien révélé.



Hier, deux de ses livres étaient anonymement déposés sur notre boîte aux lettres.



Pas d'explications, juste quelques mots griffonées à la hâte, indéchiffrables.



Le mystère de soeur Emmanuelle s'épaississait un peu plus.



Les investigations menées dans notre entourage sont restées vaines.



Qui ?



Pourquoi nous ?



Dans quel but ?



Rien.



Les voies d'emmanuelle sont elles-aussi impénétrables.



Il y a quelques instants, j'ai découvert ceci :







Et j'avoue, je commence à avoir peur...

Kill Bill Santa Claus

En même temps, je devrais le savoir, tout les ans c'est la même chose...

Mais là, c'est en pire.

Egonanisme

3 jours et je suis déjà convoquée dans le bureau du boss...

Qui, positivement ravi, me passe à temps plein et me laisse la totale responsabilité du rayon!

Et même si ça ne change rien au niveau du salaire, bah ça fait vachement de bien à l'ego quand même.

Fnuckologie de la vie quotidienne...

Il m'a vachement bien cerné m'sieur Fnuck pendant mon entretien, je crois que c'est d'ailleur pour cela qu'à la place du rayon beaux-arts, je me retrouve entre entre l'atlas du pénis et l'encyclopédie des sex-toys...

On m'aurait menti ?

Contrairement à ce que l'on tente de nous faire croire, la France va bien, et les étrangers ne sont pas si exclus que ça. La preuve, aujourd'hui, c'est un black avec un accent à couper au couteau qui s'est chargé de "mon intégration".

Le petit chfaikiste en herbe

Soit a = un micro-onde et b = des lardons.

et ben a + b = une assiette en feu.

D'accord, ça va peut être pas me servir dans ma vie de tout les jours, mais c'était juste pour la beauté de la science.

Le retour de la revanche du come-back de la Fnuck, chapitre 58 (?)

J'ai rendez-vous dans une demi heure...

L'angoisse...

Vais-je finir par quitter le monde merveilleux des glandeurs ahennepéïens ?

Vais-je devoir renoncer aux réductions pour demandeurs d'emploi ?

Vais-je devoir me couper mon poil dans la main ?

YAAAAAARGLAAAAAA!!!!!!!!

C'est la fin du poulisme de luxe !

J'ai enfin trouvé un boulot!

Je vais à nouveau pouvoir me faire exploiter par un connard de boss pour un salaire de misère !

Et j'en suis ravie !

Mon dieu, quelle déchéance...

"Je fais souvent ce rêve étrange"

Et là, c'est le drame.

Et après, on se fait le tour des conventions obsèques?

Ca rassure tout de même de savoir qu'on n'aura pas à se prendre la tête à trouver un prénom au dernier moment pour finalement se raccrocher à la première idée qui passe avec toutes les conséquences fâcheuses qui peuvent en résulter (demandez aux Fetnat de votre entourage si c'est facile à porter).

Et puis Arnoul et Plectrude, stréseyant comme prénom.


Si.

Naughty girl

Etendue sur lit, seule, j'attends. Le bandeau me privant du regard, je tente d'identifier les sons. La minerve de cuir m'empêche de tendre le visage pour mieux les saisir. A chaque mouvement, je sens le frottement de la corde sur ma peau. Je tente de ramener mes poignets sur le côté. Peine perdue, ils sont fermement maintenus dans le dos.

Reviendra ?

Reviendra pas ?

Je l'entend pousser la porte. Sa main agrippe ma cheville, la fixe à l'extrémité de la barre. Il répête son geste avec l'autre, contraignant mes jambes à cet écartement indécent.
Le souffle court, le ventre brûlant, je l'attends.
Offerte.

De la génèse des banlieux chaudes

AAAAAAARRGhhhhh !

Non, rien...



C'est juste que je viens de planter mon pc.





Et que je dois tout formater.






Pour la 2596eme fois.








Ce mois.










Mais j'ai confiance.














Un jour je serai moins conne.


















Un jour.
















Ou pas.

Black-out

[...]Sans un mot, il s'est placé derrière moi, m'interdisant de me retourner. Et doucement, il a posé le voile noir sur mes yeux[...]