Le bulot était en noir
A mon patron qui me refuse tout jour de congé et m'impose de bosser dimanche et jour férié ;
Aux empêcheurs de se ballader en rond mais surtout en paix ;
A mon compte en banque qui n'a d'égal que le néant intersidéral de mon frigo ;
Au Trésor Public, doux utopiste qui s'imagine que je vais enfin financer notre beau paysage audio-visuel ;
Au trains qui semblent vivre sous d'autres fuseaux horaires que les miens ;
Au vide des draps aux premières lueurs du petit matin ;
Au temps, cruel acrobate, qui joue à se suspendre au mépris de mes envies ;
Aux empêcheurs de se ballader en rond mais surtout en paix ;
A mon compte en banque qui n'a d'égal que le néant intersidéral de mon frigo ;
Au Trésor Public, doux utopiste qui s'imagine que je vais enfin financer notre beau paysage audio-visuel ;
Au trains qui semblent vivre sous d'autres fuseaux horaires que les miens ;
Au vide des draps aux premières lueurs du petit matin ;
Au temps, cruel acrobate, qui joue à se suspendre au mépris de mes envies ;
Je vous ai compris !
Mais faudrait voir à me lâcher un peu là, quand même.
1 Comments:
Chfaik(29.4.05 11:31):
Encore un grand moment de la vie d'un bulot à inscrire dans les "anales".
Chtrak(28.4.05 23:34):
Je vous imagine, à votre fenêtre, les bras grands ouverts, déclamant votre diatribe et saluant les destinataires d'un vaste bras d'honneur ô combien mérité...
Enregistrer un commentaire
<< Home