mercredi, avril 27, 2005

Le bulot était en noir

A mon patron qui me refuse tout jour de congé et m'impose de bosser dimanche et jour férié ;

Aux empêcheurs de se ballader en rond mais surtout en paix ;

A mon compte en banque qui n'a d'égal que le néant intersidéral de mon frigo ;

Au Trésor Public, doux utopiste qui s'imagine que je vais enfin financer notre beau paysage audio-visuel ;

Au trains qui semblent vivre sous d'autres fuseaux horaires que les miens ;

Au vide des draps aux premières lueurs du petit matin ;

Au temps, cruel acrobate, qui joue à se suspendre au mépris de mes envies ;



Je vous ai compris !



Mais faudrait voir à me lâcher un peu là, quand même.

1 Comments:

Anonymous Anonyme déclara par la grâce de Dieu et de la force du côté obscur que...

Chfaik(29.4.05 11:31):
Encore un grand moment de la vie d'un bulot à inscrire dans les "anales".


Chtrak(28.4.05 23:34):
Je vous imagine, à votre fenêtre, les bras grands ouverts, déclamant votre diatribe et saluant les destinataires d'un vaste bras d'honneur ô combien mérité...

9:22 PM  

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